La légende veut que le nom de la "fosse à reine" vienne d'un accident arrivé à cet endroit vers 1589. Une reine passait en ce lieu en voiture pour se rendre au château de Vendeuil au moment où sonnait l'élévation de la messe de Noël. Le cocher voulait s'arrêter pour réciter sa prière, mais la reine, Huguenote, n'aurait pas voulu. Alors, sur l'ordre qu'elle donna au cocher de partir à l'instant, les chevaux s'emportèrent et la voiture fut précipitée dans la fosse d'où l'on eut beaucoup de peine à retirer la reine. Certains disent qu'elle périt avec les chevaux et le domestique. On prétend que depuis ce jour on entend quelquefois pendant la nuit des plaintes s'échapper des profondeurs de ce gouffre aux eaux croupissantes.
Vendeuil est d'origine très ancienne. Il existait encore, à une date relativement récente, d'antiques souvenirs, notamment des menhirs sur son terroir. Ces menhirs sont aujourd'hui détruits mais le lieu-dit "La haute borne" en atteste l'existence.
Ce chemin est ainsi nommé depuis 1674. Le chef des soldats ennemis (poursuivi par les Vendeuillois et fuyant par cette voie) dit à ses hommes : "nous pouvons faire notre profundis". Durant longtemps, le clergé se rendit en ce lieu aux rogations dire le profundis. Cet endroit s'appelle aussi : "La croix de l'élu". On trouve non loin de là : "Le chemin du trépas" et "la fosse au diable".
Ce nom vient de ce que, avant 1530, les habitants de Ly-Fontaine qui n'avaient pas d'église, venaient à la messe à Vendeuil précédés de chiens dans le but d'annoncer leur arrivée aux sonneurs qui attendaient ce moment pour sonner le dernier coup de messe.
Le mot "cloyettes" vient de claie : endroit clos. Ce lieu-dit se trouve en effet compris entre l'Oise et une dérivation de celle-ci. Une autre explication est donnée de l'origine de ce nom. A Vendeuil, autrefois, on cultivait beaucoup de chanvre. Des trous étaient creusés où l'on amenait l'eau pour y faire rouir le chanvre qui était ensuite étendu sur des claies d'ou viendrait ce nom de "cloyettes".
Il existe à Vendeuil, le long de l'Oise, à quelques mètres de profondeur, un lit de galets roulés diluviens qui est exploité par la société des "ballastières". Ce lit de cailloux renferme de nombreux fossiles. Les terrains qui les recouvrent sont de la période quaternaire.
La tradition locale veut qu'il y ait eu à Vendeuil une maison des templiers. A l'endroit ou l'on croit qu'existait cette maison. Au lieu-dit les "Basserons", on a découvert à plusieurs reprises des fondations d'anciennes constructions. On a conservé le souvenir des templiers sous le nom des "moines rouges" parce qu'ils portaient une croix rouge sur des vêtements noirs. Un peu plus bas, dans la prairie, une parcelle porte encore le nom de "pré des moines".
Ce mot "riez" semble être un souvenir des Romains (il y avait à Vendeuil un oppidum Gaulois). On trouve ce même vocable dans les Basses-Alpes (Albéce reiorium Appolinarium) il signifie terre inculte. La maladrerie dont un certificat portant la date du 13 août 1693, attestait l'existence était située à l'extrémité Sud du village, sur le chemin du Bourguet qui conduit à Travecy. On trouve également le "riez Thomas" et le "riez de Catillon". La terre de ces parcelles est peu fertile, très différente de celle du reste du terroir.
Nommé ainsi en souvenir du tournoi donné à Vendeuil en 1199 et où se trouvaient les barrières de la Lice.
A la même origine, c'est l'endroit où eut lieu le tournoi.
Le mot désigne dans nos régions un haut talus. Ce lieu ainsi nommé dominé nettement la vallée de l'Oise.
La situation de ce lieu-dit est indéniablement à l'origine du nom. On y entend en effet le vent souffler en tout temps.
Ce nom se rencontre dans de nombreux lieux-dit : pisseleu ou pisseloup (la Duchesse d'Etampes s'appelait Anne de Pisseleu). Les forêts nombreuses autrefois étaient sans nul doute infestées de loups. Un autre lieu-dit porte le nom de "Blanc-loup".
Le vadel est le manche d'un guipon à carener les navires ou un tampon de laine emmanché servant à les nettoyer. Nous n'avons pu trouver dans les archives l'origine de ce vocable.